1984 C’est dans l’ancien Collège Aristide Bruant de Courtenay (Loiret) que je découvre mes premières facultés artistiques, grâce à mon professeur de dessin : Dominique Brochet, qui lors de son premier cours — en nous faisant faire une peinture sur de la musique — m’a fait part de mon don et de ma faculté à placer les couleurs de façon harmonieuse et sans réfléchir. Ce professeur signale ce don à ma mère en lui proposant de me donner des cours particuliers.
1985 Je pars vivre à Orléans, puis rentre au lycée Henri-Brisson de Vierzon, dans la section « décoration sur céramique ». À la deuxième année d’étude, je n’y reste que quelques jours et quittant le lycée pour des raisons personnelles.
1987 Je fais l’acquisition d’une guitare classique, et après avoir fait un an d’harmonica en tant qu’autodidacte, je tombe amoureux de cet instrument (malgré mon appartenance à ce moment-là et précédemment au mouvement punk). Je m’y mets sérieusement en autodidacte et en travaillant sur mon instrument avec acharnement (par moment plus de 8 heures par jour), et je compose mon premier morceau 6 mois après. Entre-temps je continue le dessin et la peinture — principalement la peinture acrylique.
1989 Je retourne vivre à Courtenay. Je me mets un peu à la photo en en faisant intuitivement, mais sans vraiment approfondir la technique.
1991 Je pars vivre à Sens dans l’Yonne. Je continue l’art plastique en exposant dans divers lieux, et la guitare en jouant et en composant diverses pièces. J’ai pris aussi quelques cours de solfège.
1995 Je suis un stage cinéma théorique, mais aussi pratique sur un moyen métrage ; me faisant découvrir les différentes parties techniques du métier. Mais c’est en filmant beaucoup des années plus tard ma famille « entre autres », et avec mes propres caméras que j’apprends à filmer et à monter.
2007 Je sors mon premier album auto produit. Joue aussi dans quelques lieux. Puis deux autres albums suivent, en 2010 et 2013. Les 3 opus sont des compositions personnelles.
2013 Je me remets plus sérieusement à la photo et en autodidacte, et en 2014, je réalise mon premier court métrage.
2017 Visite du musée d’Orsay. Cette visite renoua ma fibre artistique avec les arts visuels, et me remotiva. Lien que j’avais, je crois perdu. C’est en y voyant des œuvres de Rosa Bonheur, Eugène Buland, Paul Gauguin, Vincent Van Gogh, Louis Welden Hawkins, Luigi Nono, Léon Frédéric, Luc-Olivier Merson, Jean-Léon Gérôme, Gustave Guillaumet, Jean Lecomte du Nouÿ ...
2020 En août, mon premier Tore : « Je voudrais que mon ciel s'éclaircisse (n°1) » apparaît. Au début, quand j’ai commencé cette série, c’était plus pour moi comme une sorte de thérapie, ça m’a beaucoup aidé pour surmonter une des périodes les plus compliquées, difficile et douloureuse que j’ai pu traverser. Et si, j'ai appelé ça « Ma plénitude… Torique », c’est parce que malgré ça, je me suis aperçu que je prenais du plaisir à les réaliser.
C’est, et je pense, en grande partie, le décès de ma mère en 2019 qui aura déclenché cette démarche. Sans elle aussi, cela n’aurait pu se faire, car c’est elle qui m’aura insufflé dans ma jeunesse et par son caractère « cette liberté », que j’ai incorporée dans tous mes travaux.
Pour ce qui concerne la technique en elle-même, cela m’aura permis de regrouper « artistiquement parlant » différentes choses que j’avais apprises et travaillées depuis ma jeunesse.
2021 Débuts de la série de mes dessins abstraits aux feutres sur papier. « Retour aux sources, en quelque sorte ». C’est, je pense, un petit clin d’œil à mon ancien professeur de dessin au collège.